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BOGOTÁ


Après avoir vécu dans une paix relative pendant plus de vingt ans, les Bogotanos ont enfin surmonté leur peur de l'autre et commencé à définir leur identité en tant que ville. Il en résulte un renouveau gastronomique, une industrie touristique en plein essor, une vie nocturne florissante et une scène artistique florissante, autant d'éléments qui ont commencé à sortir la ville de son isolement culturel et géographique et à en faire, pour la première fois dans la vie de nombreux Colombiens, une destination. Si vous aimez être au bon endroit au bon moment, ne cherchez pas plus loin que Bogota.


CHOSES À FAIRE À BOGOTÁ



THE SALT CATHEDRAL OF ZIPAQUIRÁ

En 1810, Alexander Von Humboldt, un scientifique allemand, a mené une expédition pour explorer les mines de sel dans la ville de Zipaquirá, à environ 26 miles au nord de Bogota. Le but de l'expédition de Humboldt était de contribuer à la construction de la "Nouvelle République". La Colombie - alors appelée Nueva Granada - avait déclaré son indépendance de l'Espagne cette année-là. La communauté indigène locale, les Muisca, exploitait ces mines depuis les années 1600, utilisant le minéral pour fabriquer des pots et des tissus. Humboldt a modernisé les techniques d'excavation de la mine et, en quelques années seulement, Zipaquirá est devenue une importante ville minière. Au fil des ans, les mineurs ont construit un sanctuaire à l'intérieur des tunnels, où ils priaient pour obtenir la protection des saints avant de descendre. Puis ils ont fait mieux et ont creusé une cathédrale à 220 mètres de profondeur dans la mine, qui a ouvert en 1953. Au début des années 90, elle a été fermée en raison de problèmes structurels, et une nouvelle cathédrale a été construite, 30 mètres plus profonde que l'originale. La nouvelle cathédrale a ouvert en 1995, avec une nef, un dôme, des bancs et une capacité de 8 000 personnes.

Pour être clair, il ne s'agit pas d'une cathédrale en sel. Elle n'est pas non plus techniquement une cathédrale au sens de la loi catholique, car elle n'a pas d'évêque. Mais c'est une église qui fonctionne, avec jusqu'à 3 000 personnes assistant aux services du dimanche, et elle reste un lieu de pèlerinage important pour les Colombiens. La grande croix illuminée est un spectacle assez impressionnant, et la cathédrale fait partie d'un plus grand parc à thème sur le sel, avec un musée, une tyrolienne et un mur d'escalade.


QUEBRADA LA VIEJA : RANDONNÉE, VUES ET ACTIVISME ENVIRONNEMENTAL

Il existe de superbes randonnées dans les "cerros orientales", les montagnes orientales qui flanquent Bogota). L'une d'entre elles passe par Quebrada La Vieja, en haut de la montagne près de la Calle 72, en plein cœur du quartier financier de la ville. Le sentier de randonnée est ouvert en semaine de 5 à 10 heures et le week-end de 5 à 8 heures, mais assurez-vous qu'il est ouvert avant de vous y rendre - les horaires sont parfois raccourcis pour permettre à la montagne de récupérer.

Si vous souhaitez soutenir des causes environnementales locales, connectez-vous avec "Amigos de la montaña" (Amis de la montagne) (Amis de la montagne), un groupe qui organise régulièrement des randonnées dans toute la montagne orientale. Mes préférées sont les sentiers de Las Delicias et Monserrate, et les zones humides de Córdoba, Santa María del Lago, et La Conejera.


GUATAVITA : UN LAC SACRÉ, DE L'OR, ET UNE ESCAPADE DE WEEK-END POUR LES SPORTS NAUTIQUES

Avant la conquête espagnole, le lac Guatavita était un lieu sacré, où l'héritier du trône Muisca se rendait pour rendre hommage aux dieux, se couvrant de poudre d'or et faisant le tour du lac sur un radeau d'or, en jetant des offrandes de grande valeur dans l'eau. Selon les historiens, ce vieux rituel Muisca est à l'origine de la légende d'El Dorado, une mythique cité perdue d'une immense richesse qui a attiré les explorateurs européens pleins d'espoir dans la région pendant des siècles (et a inspiré quelques tentatives infructueuses d'assèchement du lac).

 


PÁRAMO DE SUMAPAZ ET CHINGAZA : BOGOTÁ RURAL, BIODIVERSITÉ, OURS

Les parcs nationaux de Sumapaz et de Chingaza couvrent une grande partie du département de Cundinamarca. Ils sont considérés comme l'un des páramos (écosystème à peu près équivalent à une lande) les plus grands et les plus diversifiés du monde. On y trouve d'innombrables lacs et les frailejóns caractéristiques (qui ressemblent, en gros, à un croisement entre un palmier et une plante agave), et c'est la source de nombreuses rivières colombiennes, dont la Tunjuelo, l'Ariari, la Guapi et la Duda. Mais ce qui est peut-être le plus intéressant, c'est qu'il abrite certains des animaux les plus intéressants de Colombie, notamment des condors, des aigles, des rennes et, surtout, l'ours des Andes (ou "oso de anteojos", qui se traduit par "ours à lunettes").


8 CHOSES À SAVOIR AVANT D'ALLER À BOGOTÁ

Apportez une veste

 Le temps en Colombie n'est pas saisonnier. Elle est si proche de l'équateur que chaque jour est à peu près le même, et le temps est déterminé par l'altitude : plus on monte, plus il fait froid. À 8 612 pieds, Bogota - que les autres Colombiens aiment appeler le Frigo - bénéficie d'un temps doux toute la journée, mais il fait frais la nuit (environ 48 degrés Fahrenheit). En tant que natif de Bogota, chaque fois que je suis de retour en ville, je passe en mode veste, même lorsqu'il fait soleil, car la température peut chuter de façon inattendue. Ne faites pas l'erreur des touristes de vous promener en tongs.

Orientez vous vers les montagnes.

 Bogotá est flanquée de chaînes de montagnes à l'ouest et à l'est. Vous pouvez voir l'une d'entre elles, les Andes orientales, depuis la plupart des endroits de la ville, ce qui constitue un bon moyen de vous orienter. La plupart des Bogotanos utilisent ces montagnes comme point de référence, c'est pourquoi la plupart des cartes de la ville indiquent l'est en haut au lieu du nord. C'est aussi pourquoi à Bogota, subir ("monter") signifie "aller vers l'est" et bajar ("descendre") signifie "aller vers l'ouest".

Goûter Ajiaco

Formidable soupe à base de poulet, de pas moins de trois sortes de pommes de terre, de maïs et d'une herbe locale appelée guascas, l'ajiaco est le plat national de la Colombie. Ce qu'on y ajoute est une question de préférence personnelle - ou familiale. Certains ajoutent des câpres, de la crème, de l'avocat ou du riz, tandis que d'autres considèrent que ces ingrédients sont tout simplement sacrilèges. Je suis pour la crème et l'avocat, mais c'est comme ça. Explorez vos options ; goûtez à l'ajiaco à La Puerta Falsa, à La Pola à Las Aguas, ou à Las Cazuelas de la Abuela à Chapinero.

 


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